A l’occasion la Semaine mondiale du bon usage des antimicrobiens (18 octobre), le ministère de la Santé et de la Protection sociale lance une action de plaidoyer sur les mesures préventives pour l'augmentation de la résistance aux antimicrobiens (RAM).
“Jour après jour, la consommation d’antibiotiques augmente d’une manière considérable”, a souligné le ministère dans un communiqué, citant une étude menée entre 2003 et 2012. Ce sont les pénicillines qui dominent la consommation, suivies des tétracyclines et des macrolides.
Une enquête menée en 2019 sur l’utilisation des antibiotiques dans les hôpitaux, a montré que plus de 54% des patients avaient reçu au moins un antibiotique. Cette étude a ajouté que les département s’engage dans la sensibilisation des professionnels de santé à l'importance d’utiliser correctement la résistance aux antimicrobiens (RAM).
La sensibilisation est un axe important des stratégies internationales et nationales de lutte contre ce phénomène afin d'accroître la compréhension globale des conséquences du développement de la RAM.
A cet effet, le ministère de la Santé et de la Protection sociale a profité de cette occasion pour sensibiliser à ce sujet à travers des échanges et des activités d'information au profit des professionnels de santé. Il discutera également des actions qui visent à sensibiliser les usagers des services de santé et le public au bon usage des antibiotiques.
Parmi les plus grands défis auxquels le monde est confronté aujourd’hui, est la résistance aux antimicrobiens (RAM). Il s’agit, selon le communiqué d’une majeure de santé publique qui nécessite une mobilisation résolue et durable et tous les acteurs impliqués dans le cycle de vie des antibiotiques pour protéger la santé individuelle et collective.