L’assurance: Définition, Histoire et Principes

L’assurance: Définition, Histoire et Principes
PEGA Health
Mar 7, 2022

L’assurance: Définition, Histoire et Principes

L'assurance est un service qui fournit des prestations en cas d'événements incertains et aléatoires, souvent appelés "risques". Les avantages, généralement des avantages financiers, peuvent être utilisés par des particuliers, des associations ou des entreprises en échange de dons ou de la collecte de primes. Par extension, l'assurance est le secteur économique qui regroupe les activités de conception, de production et de commercialisation de tels services.

Quelle est la définition du service de l’assurance ?

La définition la plus courante d'une opération d'assurance est celle du juriste et professeur de droit français Joseph Hémard (1876-1932) :  « L'assurance est une opération qui promet à l'assuré ou à un tiers, en cas de risque, que l'autre partie, l'assureur, fournira des services en échange d'une rémunération (prime d'assurance ou frais partagés). Des risques sont indemnisés conformément aux lois statistiques.

Quels sont les risques couverts par l’assurance ?

Les conditions qui permettent d'assurer quelque chose sont le danger, l'imprévisibilité du fait dommageable lui-même ou l'une de ses caractéristiques (par exemple la date du décès), l'indépendance de la volonté de l'assuré (par exemple le divorce), la cause de l’événement (par exemple, aucune conséquence pouvant entraîner une condamnation pénale ou une amende). Cela signifie, entre autres, que des événements passés connus ne sont pas assurables (des pertes qui se sont déjà produites). Ainsi, en principe, il est possible d'assurer tout événement lié à la propriété mobilière, à la propriété immobilière, à la vie, à la santé, etc. Les types de contrats d'assurance les plus courants sont les contrats d'assurance vie et les contrats d'assurance dommages (incendie et risques divers). Il existe une différence entre un contrat d'assurance-vie (AP) et un contrat d'assurance de biens et de responsabilité. L'assurance-vie équivaut à une assurance-vie plus une assurance dommages corporels (santé, invalidité, décès quelle qu'en soit la cause). L'assurance dommages correspond à l'assurance dommages, hors assurance dommages corporels. Parfois, l'assurance couvre les loteries et les jeux, donc un gros gain improbable est possible.

Le contrat d’assurance

Un contrat d'assurance établit la plupart des droits et obligations des parties. Il détermine les conditions dans lesquelles le service est fourni. Il mentionne généralement : la prime que le preneur s'engage à payer ; les prestations que la compagnie d'assurance fournira ; Événements incertains (risques) ; Intérêt assurable (exprimé négativement) : L'assuré ou le bénéficiaire ne doit avoir aucun intérêt à la réalisation du risque.  

Quelle est l’histoire de l’assurance ?

Les origines antiques de l’assurance

À partir du deuxième millénaire avant notre ère, les Babyloniens ont signalé la première méthode de transfert des risques. J.-C. Aventure empruntée 2. Le système développé est contenu dans le Code d'Hammourabi. Si le commerçant contracte un prêt pour l'expédition, il verse au prêteur un montant supplémentaire. Il n'est pas nécessaire de rembourser le prêt si la cargaison est volée ou si le navire coule. Le Code d'Hammourabi impose également des obligations dans les domaines de la responsabilité médicale, de la construction, des effets des intempéries ou de la gestion des transports commerciaux. Mille ans plus tard, les anciens Grecs procédaient à une sorte de redistribution des risques entre partenaires sous la forme de prêts maritimes. Plutarque l'a dit au IIIe siècle av. J.-C., un homme fortuné du nom de Cato prêtait de l'argent aux marchands et aux armateurs à la condition qu'ils se réunissent en association d'une cinquantaine de membres. Caton répartit ainsi son risque sur cinquante aventures. Les marchands dont les marchandises arrivent à destination indemniseront ceux dont les marchandises sont détruites dans la tempête. 4e siècle av. J.-C., les marchands grecs profitent d'emprunts à gros risques, au nom de la cargaison d'un navire, financés par un tiers ; si le navire revient sain et sauf, l'intérêt de remboursement de l'emprunt peut dépasser le taux d'usure ; sinon, le prêt est perdu et le taux d'intérêt peut aller jusqu'à 100% de la cargaison 50% de la valeur. On peut dire que c'est le début de la mutualisation. Il existe également des documents datant du 5ème siècle avant JC. Le J.-C. d'Athènes stipule que les prêteurs recevront leurs fonds, capital et intérêts tant que le navire arrivera sain et sauf. Cependant, ces pratiques diffèrent de nos contrats d'assurance modernes.

L’assurance Médiévale

Les premiers contrats d'assurance tels que nous les connaissons aujourd'hui sont apparus en Italie entre le XIIe et le XIIIe siècle. Le chroniqueur florentin Giovani Villani note que l'assurance est née en Lombardie en 11827. Les historiens modernes le placent entre 1239 et 1245. Il est prouvé que l'assurance était connue à Bruges en 1310 et à Gênes en 1329. Au Moyen Âge, la mort prématurée donne ainsi naissance à une forme notariée d'assurance qui annonce l'assurance-vie.

Après la Renaissance, l'assurance se complexifie en Europe.

Les bases modernes depuis le 18eme siècle…

En 1668, Colbert fonde la Chambre générale des assurances à Paris pour s'occuper de toutes les questions relatives à la navigation. Mais à la fin du XVIIe siècle, la croissance significative de Londres en tant que centre commercial a stimulé la demande d'assurance maritime. Edward Lloyd a ouvert un bistro qui est devenu un point de repère pour les commerçants et les affréteurs et plus tard une source d'informations sur le monde marin. Il est devenu un lieu de rencontre pour les personnes cherchant à assurer et assurer leurs bateaux. Aujourd'hui encore, Lloyd's of London reste le centre de l'assurance maritime. Dans un sens moderne, l'assurance remonte au Grand Incendie de Londres en 1666, qui a détruit 13 200 bâtiments. Après l'incendie, Nicholas Pabon ouvre un bureau pour assurer le bâtiment. Aux États-Unis, la première société a été créée en 1732. Benjamin Franklin a été le premier à inventer la mesure de précaution en refusant d'assurer une habitation trop à risque d'incendie grâce à la contribution de Philadelphie à l'assurance dommages habitation par incendie. Pour la France, une évolution historique intéressante est présentée dans la première thèse nationale de doctorat 15 entièrement consacrée aux mécanismes économiques et financiers de l'assurance (Gérard Valin, Paris Dauphine, 1982) et publiée par Dunod en 1983. Objet de l'arrêté royal de 1653, à l'initiative de Mazarin. A la demande de Colbert, la première loi française traite de l'assurance maritime : le Règlement naval de 1681, révisé par R. J. Valin, le conseiller juridique de La Rochelle (1760). Clavière crée la première compagnie d'assurance-vie en 1788 grâce à la table de mortalité de Duvillard. Le XIXe siècle voit l'émergence de grandes entreprises privées telles que l'Abeille, le Phénix, l'Union ou le Soleil... La première loi sur l'indemnisation des accidents du travail (9 avril 1898) fait naître de nouvelles formes de sécurité. Cette importante évolution législative sera complétée par la loi du 17 mars 1905 sur l'assurance-vie, notamment la création de l'Agence Commissaire-Contrôleur.

Les principaux textes de l’assurance entre 1900 et 1940

Le décret du 8 mars 1922 porte sur la réassurance, l'évaluation des investissements, les rabais pour toutes les compagnies d'assurances (vie et responsabilité civile). Loi du 13 juillet 1930 sur le contrat d'assurance. Le décret du 14 juin 1938 crée les régimes financiers et comptables des différentes formes juridiques des entreprises d'assurances (constitution, solvabilité, couverture des engagements techniques, transmission des portefeuilles d'investissement, liquidation des sociétés, organisation des services d'assurance, etc.). A l'époque contemporaine, la loi sur les assurances régit les activités d'assurance, elle hérite du code monétaire et financier.

Le marché de l’assurance : Qu’en est-il d’’aujourd’hui ?

En 2018, le chiffre d'affaires mondial de l'assurance était de 5 193 milliards de dollars américains. Trois pôles se distinguent : le marché asiatique (32,4 % du marché mondial), le marché européen (31,6 %) et le marché nord-américain (30,6 %). Ces trois marchés représentent ensemble 94,6 % du marché mondial. Les primes d'assurance-vie ont été estimées à 2 820 milliards de dollars et les primes non-vie ont atteint 2 373 milliards de dollars. Les États-Unis sont en tête de liste avec 1 469 milliards de dollars de primes en 2018, et la Chine arrive en deuxième position avec 574 milliards de dollars de revenus de primes. En conséquence, la Chine est passée de la 10e place en 2007 à la 2e en 2018. La France est le cinquième marché de l'assurance au monde, le deuxième en Europe et le premier dans l'UE, avec un chiffre d'affaires de 219,5 milliards d'euros en 2018.

Quel est le rôle de l’assurance dans l’économie mondiale ?

L'assurance est un pilier fondamental de notre système économique et social. Le rôle fondamental de l'assurance est de protéger : Les patrimoines : Les conséquences financières de la mise en cause de notre responsabilité civile en indemnisant les biens endommagés et les garanties ; Les particuliers, comme verser des prestations en cas de maladie, d'accident ou de décès, mais aussi apporter des solutions pour épargner et préparer sa retraite. Zoom sur la contribution au bien-être social L'assurance de biens permet aux assurés de remplacer les biens détruits, volés ou endommagés. L'assurance responsabilité civile permet aux particuliers ou aux professionnels de réparer financièrement les dommages qu'ils pourraient causer à des tiers sans se priver de leurs propres ressources. L'assurance dommages corporels complète les prestations du régime obligatoire de protection sociale en cas de maladie ou d'accident corporel.

Le financement des entreprises

Au niveau européen, les investissements des entreprises dans l'économie européenne se sont élevés à 10 400 milliards d'euros, soit 58 % du PIB européen. En France par exemple, fin 2018, les assureurs avaient soutenu les entreprises à hauteur de 1 468 milliards d'euros. Ces investissements sont sous forme d'obligations (892 milliards d'euros), d'actions (429 milliards d'euros) et d'immobilier (147 milliards d'euros). Les compagnies d'assurance jouent un rôle important dans le financement de la dette publique. Les assureurs détiennent 20 % de la dette française, 19 % de la dette japonaise, environ 10 % de la dette européenne et 2 % de la dette fédérale américaine. En fait, ils achètent des titres de créance spécifiquement pour les investissements d'assurance-vie. En conséquence, les assurés détiennent indirectement la majeure partie de la dette publique mondiale. En France, pays où les assureurs sont les principaux détenteurs de la dette publique, leurs investissements en obligations émises ou garanties par l'État ont totalisé 740 milliards d'euros en 2018, soit environ un tiers de leur actif total.

Qu’en est-il de l’emploi dans l’assurance

En Europe, 3 200 compagnies d'assurance emploient directement 900 000 personnes. Il faut ajouter à ce chiffre près de 100 000 emplois indirects (spécialistes, etc.), soit 1 million d'emplois. En France, le secteur de l'assurance fournit plus de 350 000 emplois18, dont environ : • 147 400 salariés des compagnies d'assurances ; • 12 000 agents généraux (+25 000 salariés) ; • 24 000 courtiers (+20 000 salariés) ; • 85 000 salariés mutualistes ; • 40 000 salariés CPF.

Organisation du secteur économique

Modèle économique

Un contrat (ou une police) d'assurance a pour objet de transférer le risque : Par définition, l'assuré cède au hasard le risque à la compagnie d'assurance. Lorsque le contrat prévoit une franchise, l'assuré conserve une partie du risque à sa charge ; Les compagnies d'assurances acceptent des risques en échange de primes (ou cotisations). Le mécanisme d'assurance ne modifie pas la probabilité d'occurrence du risque, à l'exception de l'aléa moral, c'est-à-dire l'écart de sélection des risques causé par la perte attendue de l'assuré. L'organisation contractuelle transfère la garantie et le risque de l'agent économique (l'assuré) à un ou plusieurs autres groupes d'assurés qui forment une relation mutuelle : c'est le partage des risques. Les souscripteurs du contrat qui paient des primes ou des cotisations peuvent ne pas être les mêmes que les assurés. Pour assurer l'équilibre financier de l'assureur, la prime payée par l'assuré doit être au moins égale au produit de la probabilité de sinistre par le coût estimé de ce sinistre. L'assuré est alors protégé des événements qu'il ne peut supporter seul. Il est alors en mesure de s'engager dans des activités pour lesquelles ses risques peuvent être tolérés après avoir été indemnisé. Comme le disait Ford au début du XXe siècle, l'assurance est un contributeur intégral à la création de richesse, tant pour les particuliers que pour les entreprises. Parce qu'elles couvrent de nombreux risques similaires, les compagnies d'assurance partagent le risque entre les assurés. Ce contrôle statistique du risque permet aux assureurs de réduire la volatilité globale de leur risque. La loi des grands nombres permet aux compagnies d'assurances de se faire une idée approximative du montant des sinistres futurs. Ce modèle économique repose également sur une fonction d'allocation d'assurance, contrairement à la gestion des risques. Dans les deux cas, il est important que l'événement soit assez rare et, en matière d'assurance, le fait d'être assuré ne change pas le comportement face au risque (aléa moral), sinon l'assureur n'équilibrera plus ses comptes . Certains cas comme le cambriolage, le vol de véhicule ou l'accident de moto sont un peu particuliers car la question n'est plus de savoir si l'événement va se produire, mais juste quand.

Fonctionnement des organismes d’assurances

Les principes de gestion des risques

Pour survivre, une institution d'assurance doit être en mesure de couvrir l'ensemble des sinistres que subiront ses assurés dans un avenir plus ou moins proche, ainsi que ses propres frais de gestion et de distribution. L'équilibre entre les sinistres et les primes dans le temps est critique. Les mutuelles ne distribuent pas de dividendes et peuvent modifier leurs tarifs au seul bénéfice de leurs cotisants. Comme, par définition, le montant total des sinistres n'est pas connu à l'avance, l'objectif de tous les assureurs est de « partager » le risque. Imaginons 100 personnes non assurées, dont 100 sont statistiquement à risque de subir un sinistre : l'une d'entre elles peut connaître une déconvenue financière insupportable. Par contre, si ces 100 personnes étaient regroupées et apportaient chacune une petite contribution pour constituer un fonds commun de placement, elles seraient mieux protégées en cas de sinistre. Ce mécanisme est conçu pour réduire la variabilité des pertes. Montant susceptible d'être perdu : Augmentation de la marge de sécurité et des frais de gestion de l'entreprise, payés par les assurés sous forme de primes. Le chiffre d'affaires ainsi encaissé n'étant pas immédiatement utilisé pour indemniser l'assuré, des investissements doivent être réalisés pour constituer une source de revenu complémentaire à partir de la rentabilité de ces investissements sous forme d'intérêts, de dividendes, de loyers ou de plus ou moins-values de cession (actions, immobilier, obligations, etc.). Ces investissements augmentent proportionnellement au chiffre d'affaires des agences historiques. C'est le cas, par exemple, en responsabilité civile, car lorsqu'un sinistre survient, en raison de délais légaux, il ne peut être indemnisé que plusieurs années après l'encaissement de la prime. Dans les secteurs à court terme, comme le remboursement des soins courants dans le secteur médical, cette source de revenus supplémentaires sera moins importante. La compagnie d'assurance doit être en mesure de gérer la situation habituelle des sinistres. Cependant, il est aisé de comprendre que si un grand nombre d'assurés sont exposés à des risques en même temps (intempéries, catastrophes naturelles, etc.), l'indemnité que doit verser une compagnie d'assurance peut fortement réduire ses perspectives de rentabilité et même dépasser ses capacités financières. La technique générale de l'assurance est justement d'éviter que l'assureur ne se retrouve dans cette situation. Dans ce cas, la compagnie d'assurance peut augmenter le montant des primes futures pour restructurer le capital servant à l'indemnisation. Afin de faire face aux sinistres particuliers, les compagnies d'assurance peuvent assurer leurs propres risques auprès de sociétés spécialisées, c'est la réassurance. Le recours à la réassurance en risque industriel est systémique à une échelle qui dépasse les capacités de la plupart des assureurs. Au milieu des années 1970, un automobiliste assuré de la MAIF provoqua involontairement le télescopage de deux trains, bloquant pendant plusieurs semaines le trafic entre Nancy et Paris (qui dut être détourné à grands frais par Troyes ou Sedan). Le plafond de réassurance de la MAIF fut atteint, et l'augmentation des cotisations annuelles fut à peine perceptible par les assurés du fait de cette même réassurance. Il est significatif de constater que la Lloyd's, assureur du Titanic, honora ses engagements et que ces déboires importants ne menacèrent pas son existence, en raison notamment de la réassurance. Plus récemment, l'ensemble des coûts indemnisés à la suite de la destruction des tours du World Trade Center en septembre 2001 ont été de l'ordre de 100 milliards de dollars, une grande partie provenant des coûts d'assurance-vie des victimes. En résumé, le modèle économique et financier de l'assurance présente trois caractéristiques. Par rapport aux entreprises industrielles et commerciales, le cycle de production est inversé : l'entreprise perçoit d'abord les cotisations de la mutuelle des assurés, puis verse des prestations aux assurés sinistrés. Prise en charge des risques de responsabilité majeurs : Les compagnies d'assurance constituent des réserves techniques pour le règlement ultérieur des sinistres et transfèrent les risques à leurs responsabilités. Transformation négative : pour couvrir leurs provisions techniques, les compagnies investissent dans des placements qui sont principalement liquides et généralement peu risqués, ce qui est, dans une certaine mesure, imposé par la réglementation. C'est une situation inverse de celle des banques qui financent des prêts à plus ou moins long terme par des dépôts à vue. De ce fait, les compagnies d'assurances présentent un fonds de roulement comptable structurellement positif.  

Les experts techniques de l’assurance

Les actuaires étudient le risque statistique pour déterminer la tarification générale (primes d'assurance). Compte tenu de l'importance du capital qui doit être géré de manière optimale (réserves techniques), la fonction financière (gestion actif-passif, trésorier, contrôleur de gestion) prend de plus en plus d'importance. Les experts en sinistre déterminent la véracité et la responsabilité des dommages, quantifient leur valeur et déterminent le montant des dommages à payer. Certaines entreprises ont leurs propres spécialistes, appelés inspecteurs. Dans certains cas, ils peuvent régler financièrement la réclamation en faisant un chèque sur place : En amont, certaines entreprises font appel aux compétences d'ingénieurs de prévention professionnels dont le rôle est de mesurer certains risques par rapport à leur propre situation et de faire des recommandations d'amélioration au cas par cas ; En aval, les entreprises (principalement les salariés) emploient du personnel préventif pour prévoir les accidents du travail afin de les éviter et/ou de réduire les conséquences des risques survenus. En marketing, les responsables des opérations commerciales dirigent la conception de tous types de campagnes d'acquisition ou de fidélisation de clients. Les compagnies d'assurance ont été très agressives dans les acquisitions et sont de gros consommateurs de documents d'adresses postales, d'adresses électroniques ou d'appels téléphoniques. Plus récemment, ils se sont davantage concentrés sur la fidélité. Les chefs de projet en amont des opérations métiers conduisent le développement d'équipements ou de systèmes visant à réduire les coûts ou à développer des portefeuilles de produits (Gestion électronique de documents, développement de plateformes de téléphonie et de canaux Internet, création et gestion de logiciels informatiques, bases de données). Les avocats sont chargés d'encadrer les contentieux, d'assurer le suivi juridique (évolution de la réglementation, jurisprudence) et de mettre à jour les pièces contractuelles (conditions générales, conditions particulières). Les experts en assurance défendent les clients contre les experts en assurance en cas de sinistre. Ainsi, il permet au client (particulier ou entreprise) d'optimiser sa rémunération. En France, le secteur de l'assurance représente environ 250 000 personnes dont 15 000 agents et 35 000 salariés ; environ 30 000 salariés sont employés par les sociétés de courtage, soit 15 % des effectifs du secteur.

Les différentes branches de l’assurance

L'article R321-1 de la loi sur les assurances distingue et classe 26 branches d'assurance différentes. Depuis 1984, la classification a été harmonisée entre les pays européens afin de faciliter les procédures d'agrément entre les compagnies d'assurance dans les États membres. Les 26 divisions d'assurance sont les suivantes : Accidents corporels Maladie Corps de véhicules terrestres Corps de véhicules ferroviaires Corps de véhicules aériens Corps de véhicules maritimes, lacustres et fluviaux Marchandises transportées Incendie et éléments naturels Autres dommages aux biens RC véhicules terrestres automoteurs RC véhicules aériens RC véhicules maritimes, lacustres et fluviaux RC générale Crédit Caution Pertes pécuniaires diverses Protection juridique Assistance Numéro non affecté Vie et décès Nuptialité et natalité Fonds d’investissement Opérations tontinières Capitalisation Gestion de fonds collectifs Retraite collective La distribution en assurance Il distingue différentes professions propres à cette activité. Les allocations d'assurance sont principalement régies par les articles L. 500 et inférieurs de la loi sur les assurances. La nouvelle Directive Distribution Assurance du 20 janvier 2016 a profondément modifié ce cadre juridique en 2018 • Les assureurs sont en charge du contact client et des opérations commerciales (front office). Il a ensuite occupé le poste de conseiller clientèle. Si le salarié de l'assurance n'est responsable que du traitement administratif (back office), il assume le poste de rédacteur en chef. Les salariés de l'assurance sont souvent polyvalents et réalisent ces différents types d'opérations. Certains se spécialisent dans les rédacteurs de contrats, d'autres sont des rédacteurs de réclamations qui enquêtent et résolvent les réclamations. Les employés d'une agence d'assurance commercialisent directement les risques et les contrats de l'agence. • Un agent général d'assurance est le représentant ou l'agent de la compagnie d'assurance qui contracte avec le client. Il est donc responsable pour la société en vertu des articles 1382 à 1384 du Code civil (Loi générale sur la responsabilité). Il travaille en indépendant. Selon la Fédération nationale des syndicats d'agents généraux, au 31 décembre 2008, il y avait 12 876 agents généraux en France. Fin 2018, le nombre d'agents généraux en France était de 11 758. En amont de l'assurance, les agents d'assurance générale analysent le risque d'un client, puis le conseillent sur les opportunités d'assurance, placent le risque sur les compagnies d'assurance, surveillent la gestion quotidienne des contrats et accompagnent les clients de l'ouverture à l'indemnisation en cas de sinistre ; ils sont encore connus sous le nom de une "compagnie d'assurance conseil", autorisée par les clients à traiter avec les entreprises en leur nom. C'est pourquoi ils sont responsables des résultats de leurs clients. Les agents généraux d'assurances ont un statut particulier d'intermédiaire auprès de leurs sociétés principales, ils sont indépendants et mandataires sociaux, et ce statut régit leurs relations avec les sociétés d'assurances. Dans la plupart des cas, les agents d'assurance générale négocient également un pourcentage défini avec d'autres sociétés. • Un courtier d'assurance a le statut de commerçant et négocie pour le compte du client avec la société avec laquelle il travaille. Le travail de l'assuré est de trouver le contrat qui lui convient le mieux ou de contracter avec la compagnie d'assurance au meilleur prix ; ainsi, l'assuré peut choisir de passer directement par un agent ou indirectement par l'intermédiaire d'un courtier. Cependant, les courtiers et les agents n'offrent pas exactement les mêmes produits de la même compagnie d'assurance. Contrairement aux agents d'assurance générale, les courtiers sont indépendants des compagnies d'assurance. Il existe environ 2 800 courtiers en assurances en France. Ce sont des commerçants inscrits au registre du commerce. Ils doivent être immatriculés au registre des intermédiaires tenu par l'ORIAS. La réglementation leur impose de constituer des garanties financières pour couvrir les fonds qui leur sont confiés. Ils doivent également assurer la responsabilité civile professionnelle. • Comparateur de primes d'assurance, grâce au développement d'Internet, a apporté une nouvelle approche de la commercialisation des contrats d'assurance. Les internautes peuvent en quelques clics mettre en concurrence diverses compagnies d'assurance sur les mutuelles de santé, l'assurance auto, l'assurance habitation, l'assurance emprunteur, le crédit... Ces sites sont généralement gérés par des courtiers d'assurance et disposent également de devis d'assurance et de recommandations négociés avec les entreprises. En France, le plus grand comparateur d'assurances est également devenu l'un des principaux courtiers en assurance de personnes. Finance et contrôle de gestion Les activités financières d'assurance reposent sur le concept de couverture des risques par des investissements appropriés et des instruments financiers fournis par divers marchés financiers, immobiliers ou autres. En conséquence, le concept d'assurance a considérablement changé depuis les années 1990. Considéré comme un service d'intérêt public, il implique également l'intervention forcée des entreprises et leur transformation en grandes entreprises, souvent multinationales. En termes d'investissements à plus ou moins long terme. En 2011, les compagnies d'assurance françaises ont investi 1 713 milliards d'euros. Ils sont investis à 54% en actifs d'entreprises (dont 925 milliards d'euros sont investis en France, dont 435 milliards d'euros sont investis en France) et 33% en obligations d'Etat OCDE.

Assurance solidaire

Plusieurs personnes s'associent pour faire un don, et chacun verse une somme d'argent à un fonds de solidarité, qui est géré par une coopérative (association). Le fonds aidera les contributeurs qui subissent l'une des réclamations qu'ils mentionnent, et si aucune de ces réclamations ne se produit, le fonds sera retourné au contributeur. Une partie de l'apport qui n'est pas nécessaire pour régler les créances de l'investisseur de l'année en cours n'est pas retenue par la coopérative : soit elle est restituée à l'investisseur, soit elle est retenue et comptabilisée comme apports versés pour la nouvelle année. Si les fonds sont insuffisants pour couvrir les coûts liés aux dommages, il appartient au bailleur de fonds de fournir de nouvelles contributions pour couvrir le surplus, ou la coopérative acceptante ne couvre pas tous les frais du bailleur de fonds.

Formes du contrat d’assurance

Souscription du contrat

Lors de la signature du contrat, l'assureur et l'assuré conviennent : un événement ou une liste d'événements, inclus dans une police d'assurance (de l'italien médiéval policia : liste) et garanti par une compagnie d'assurances ; Les primes payées par l'assuré à l'assureur. Avant de souscrire à une assurance, l'assuré (c'est-à-dire le futur assuré) remplit un questionnaire destiné à informer l'assureur de ses risques. Sur la base de ce document, les compagnies d'assurance peuvent calculer les primes. Ce calcul statistique prend essentiellement en compte la probabilité de survenance d'un risque et le coût d'un sinistre. Les contrats d'assurance sont des contrats dits de bonne foi. Cela signifie que l'assuré doit informer l'assureur de manière précise et complète pour répondre à ses questions, car de fausses déclarations de l'assuré peuvent annuler le contrat. Depuis la mise en œuvre de la directive sur la répartition des assurances en octobre 2018, les assureurs sont tenus de démontrer qu'ils ont rempli leur obligation de fournir des conseils fondés sur les exigences et les besoins équitables de leurs clients. Les assureurs sont également tenus de fournir un document récapitulant les principales informations relatives au contrat, le Document d'Information sur le Produit d'Assurance (DIPA).

Survenance d’un événement assuré

L'assureur assiste l'assuré lorsque survient l'un des événements énumérés au contrat. Cette aide est généralement financière et prend alors la forme d'une indemnisation. Mais cela pourrait prendre d'autres formes, comme l'aide juridictionnelle ou l'envoi de patients à l'étranger. Par exemple, si un navire est endommagé ou détruit, le propriétaire assure un navire et reçoit une indemnité forfaitaire en fonction du montant de la souscription et de l'âge du navire. L'assurance-vie garantit le paiement de la pension si l'assuré atteint un certain âge, tandis que l'assurance-décès affecte le contraire, etc. Un automobiliste impliqué dans un accident pourra bénéficier du soutien de sa compagnie d'assurance en justice et pourra recevoir une indemnisation sous la forme d'une somme forfaitaire pour régler les dommages dont il est responsable.

Fin du contrat d’assurance

L'assuré et l'assureur peuvent résilier le contrat à chaque échéance. Les contrats d'assurance peuvent généralement être renouvelés automatiquement. En France, la loi sur les assurances prévoit également que l'assureur peut résilier la couverture après chaque sinistre. En cas de disparition du risque assuré, comme en cas de décès d'un contrat d'assurance de personne, le contrat prend naturellement fin. Les contrats d'assurance-vie, les contrats collectifs et autres opérations collectives sont expressément exclus du régime de renouvellement des contrats d'assurance.

Qu’est-ce qu’une police d’assurance ?

Une police d'assurance est un document contractuel qui régit les relations entre une compagnie d'assurance et l'assuré. Ce contrat stipule notamment : • Liste des événements couverts, y compris les éventuelles exceptions ; • L'assurance, c'est-à-dire l'assistance à l'assuré en cas de sinistre ; • Obligations de l'Assuré : o toute précaution pour réduire les risques, o le délai de déclaration à la compagnie d'assurance en cas de sinistre, o le montant du versement et les modalités de la prime, o la possibilité de résilier le contrat, • Obligations de la compagnie d'assurance : o Date limite de paiement des indemnités. Un contrat d'assurance est composé de conditions générales communes à tous les assurés d'une même entreprise pour un risque ou un ensemble de risques donnés et de conditions particulières propres à l'assuré. Pour les définitions de risques spécifiques, elles peuvent être complétées par des propositions.

Réglementation

Directives européennes

La directive sur les intermédiaires d'assurance adoptée en 2002 est entrée dans la loi sur les assurances en 2005. Elle a été remplacée par la directive sur la distribution d'assurance du 24 novembre 2015 et s'applique à compter du 1er octobre 2018. La directive Solvabilité II redéfinit la marge de solvabilité des assureurs et réassureurs. Elle s'applique depuis le 1er janvier 2016. L'Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles est un organe consultatif qui conseille le Parlement européen et la Commission européenne, agit en tant qu'autorité européenne de surveillance du système européen de surveillance financière, ainsi qu'en tant qu'autorité de marché supervisant les banques, les valeurs mobilières européennes et le secteur des valeurs mobilières, et doit prévenir le Comité européen sur le risque systémique lors de crises comme celle de 2007.

Réglementation française

L'assurance est une profession réglementée. Ce règlement est issu de la législation européenne. Il s'agit de sauvegarder les intérêts des assurés, ainsi que l'équilibre du secteur. Les organisations doivent répondre à de nombreuses contraintes, notamment en matière de marge de solvabilité ou de protection des clients. Depuis 2010, l'ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution), organisme indépendant issu de la fusion de l'ACAM (Autorité de Contrôle des Assurances et de la Mutualité) et du Contrôle Bancaire, contrôle l'assurance des entreprises. Les entreprises réalisant des opérations d'assurance, selon leur statut juridique, sont soumises aux dispositions suivantes : Code d'assurance de la compagnie d'assurance Code de réciprocité Codes de sécurité sociale des CPF et des caisses de retraite, Et le Code monétaire et financier qui résume les principales obligations des professionnels de la banque, de l'assurance et de la finance. Une loi du 15 décembre 2005 oblige désormais les compagnies d'assurance à informer la personne désignée dans le contrat d'assurance-vie lorsqu'elles apprennent le décès d'un souscripteur.